image: Par OboeCrack — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, lien
Corps ébène, cœur d’or
Ce n’est pas qu’une métaphore
Mais tout un symbole
Toute une vie, une réalité, toute une école
L’école de la survie, l’école de l’humanité
L’école de la culture, l’école de la tradition
L’école de la nuit, l’école de la piété
L’école de l’amour, l’école de l’humilité
Corps ébène, cœur d’émotion
L’émotion de la raison, du bon cœur
Pas celle de la dérision, et de la rancœur
Non plus celle dont parla Senghor
Corps ébène, cœur de tolérance
Corps ô combien maltraité
Cœur tant de fois transpercé
Cœur même si violemment blessé
Dans le déni de l’amour, jamais n’a sombré
Corps ciré et doux, couleur de la nuit
Cœur doré, lumineux comme l’étoile de minuit
Éternellement je te révère.
ETILA Sony
(collectif poésie libre)